Dans cet article, nous allons vous parler des tops et flops d’une relation d’associés avec quelques petits conseils pour éviter des flops.
Les TOPS d’une relation d’associés :
- Vous n’êtes pas tout(e) seul(e) pour gérer votre entreprise.
- Il est souvent difficile de gérer tous les aspects d’une société, surtout lorsque celle-ci commence à prendre de l’importance. Vous pourrez également plus facilement concilier votre vie pro/perso que si vous étiez seul maître à bord.
- Trouver une autre vision, partager les idées.
- S’associer, c’est avant tout partager les doutes et les inquiétudes, un soutien moral et mutuel sur la gestion de votre société. Cela permet aussi de trouver de nouvelles idées, apporter une vision neuve et subjective sur des problèmes courants.
- Apport de connaissances et d’un réseau supplémentaire.
- Lorsqu’un associé supplémentaire entre dans la société, il apporte tout son bagage avec lui. Cela comprend son réseau professionnel, son savoir-faire, son expertise et son expérience afin de booster le développement de l’entreprise. Vous êtes souvent complémentaires.
- Source de financement supplémentaire.
- Bien sûr, il faut parler du nerf de la guerre lors du développement d’une société : l’aspect financier. Si vous cherchez un financement supplémentaire ou avez besoin de fonds, trouver un(e) associé(e) investisseur(e) peut se révéler plus que favorable comparé à un emprunt ou à un crédit quelconque. Vous avez alors plus de poids au niveau des négociations avec les partenaires financiers (banque, levée de fonds, subvention). Cela traduit une solvabilité renforcée.
Les FLOPS d’une relation d’associés :
Malheureusement, tout ne peut pas être rose dans le monde de l’entreprise. Il faut s’attendre à des inconvénients assez conséquents lorsqu’on s’associe.
- C’est plus facile de se marier que de s’associer :
- Vous allez passer plus de temps avec votre associé durant la journée qu’avec votre famille et vos amis. Cela nécessite une disponibilité et une bonne entente constante. Si cela tourne au vinaigre, votre relation en souffrira et l’impact le plus conséquent se fera sur votre société.
- Changement administratif plutôt lourd
- Si l’associé(e) rentre ou sort d’une structure existante, il faut procéder à plusieurs changements administratifs, tels que : changer les statuts, la gérance, changement de KBIS, négocier les conditions de sortie de l’associé.
- Un mauvais partage des parts peut conduire à un blocage de la société.
- Si vous choisissez une répartition 50/50 ; le principe d’équité est respecté sur la répartition des bénéfices mais s’il y a une mésentente, aucune nouvelle décision ne pourra être adoptée (majorité requise pour les décisions de gestion).
Conseils pour éviter les flops :
1. Essayer de trouver quelqu’un avec les mêmes valeurs morales
2. Veiller à intégrer l’associé(e) dès la création de la société (pas de poids administratifs supplémentaires)
3. Ne chercher pas votre double. Vous aurez peu de perspectives d’évolutions, pas de débats constructifs, pas de nouvelles visions. Le but n’est pas de se parler dans un miroir mais d’être complémentaires.
4. S’associer avec un(e) ami(e) peut ruiner une amitié si cela se passe mal (on peut se rendre compte qu’au final, vous n’êtes pas compatible dans le milieu professionnel).
5. Définir les responsabilités et bien répartir les tâches dès le début.
6. Communiquer, ne laisser pas un problème irrésolu trainer dans un coin.
7. Trouver un terrain d’entente dès le départ sur la répartition des parts et des bénéfices.
8. Préparer la sortie avant même le démarrage. Quand on se marie, on prévoit un contrat de mariage et ce qu’il va se passer quand/si on divorce. Cela s’appelle le pacte d’associés, nous vous invitons à cliquer sur notre article ci-dessous.
9. Si les avantages de l’association vous conviennent mais qu’il vous est difficile de trouver la bonne personne, envisagez des formes hybride telle que le conseil stratégique d’un business developer ou la création d’un comité de pilotage.
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